Ce
25 janvier, à l’occasion de mon 88e anniversaire, Stéphane
Condillac, d’« Egalité et Réconciliation » (Alain Soral), m’a
consacré une page dans le site de cette association et m’a, en particulier, recommandé la lecture des 54
réactions qui s’y trouvent reproduites.
Dame
Sophie Portier, présidente d’une chambre de la cour d’appel de Paris, qui s’acharne
à me priver de mes droits de justiciable à présenter ma défense dans les conditions
prévues par la loi, devrait avoir à recopier cent fois le texte de ces
réactions.
Un
magistrat peut-il mépriser comme elle le fait un Faurisson qu’en près de
quarante années de procès on n’est jamais parvenu à convaincre de mensonge, de
tricherie ou de falsification ?
Elle
s’apprête à saboter mon procès en appel du 7 juin 2017 pour avoir participé à la conférence sur
« l’Holocauste » qui s’est tenue à Téhéran en décembre 2006.
(Auparavant, il m’avait fallu attendre presque dix ans pour l’audience de
première instance et, dans le cadre de l’instruction, on m’avait saisi et
confisqué mon ordinateur de 2010 à 2014.) Elle vient de décréter que ce procès
durera de 45 à 60 minutes, ce qui me laissera peut-être dix minutes pour ma
« déclaration » et peut-être dix minutes à mon avocat, Me
Damien Viguier, pour sa plaidoirie. L’audience de juin prochain portera sur ce que j’ai déclaré à cette conférence où se
sont librement exprimés aussi bien des révisionnistes que des
anti-révisionnistes : une belle leçon pour la démocratie française !
Jacques Chirac, alias « Supermenteur », président de la République, avait
immédiatement proclamé urbi et orbi qu’il allait saisir de mon cas notre ministre
de la Justice. Sur le fondement de la loi Fabius-Gayssot (13 juillet 1990), qui invoque cyniquement l’autorité du
monstrueux procès de Nuremberg, j’allais être condamné en septembre 2016 notamment pour avoir répété, en anglais, à des milliers de kilomètres de
la France, la « phrase de soixante mots » par
laquelle j’avais, en 1980, résumé à l’émission radiophonique d’Yvan Levaï les
conclusions, à l’époque, de mes recherches. Je ne suis pas responsable de
ce que mes propos de Téhéran ont été ensuite diffusés sur Internet !
Mes
juges continuent d’ignorer que les historiens orthodoxes ont, au cours de
plusieurs dizaines d’années après 1945-46, infligé aux juges du Tribunal
militaire international de Nuremberg les plus cruels démentis, que cela soit
sur le prétendu « savon juif », sur les prétendus « peaux
tannées », sur le massacre de milliers de prisonniers polonais dans la
forêt de Katyn mensongèrement imputé aux Allemands, sur l’existence d’un
prétendu ordre de destruction physique d’extermination des juifs d’Europe, sur
le prétendu fonctionnement de chambres à gaz homicides (même Raul Hilberg, historien
Number One de « l’Holocauste », n’a pu faire état de la moindre preuve)
ou sur quelques dizaines d’autres fariboles si bien répertoriées, par exemple,
par l’historien révisionniste Carlos W.
Porter dans ses remarquables ouvrages en particulier sur le procès de Nuremberg.
L’ignorance
crasse de nos magistrats sur certains sujets historiques, leur refus d’en
appeler à des experts et leur crédulité pourraient être pardonnables mais il ne
faudrait pas qu’ils s’en prévalent pour justifier des condamnations qu’ils
prononcent automatiquement en se bouchant les yeux et les oreilles sur les
réalités, vivantes et changeantes, de la recherche historique. En principe, mon
appel sera examiné à l’audience de la chambre 7 des appels correctionnels de la
cour d’appel de Paris sise boulevard du Palais, escalier K, 2e étage,
salle Jules Grévy, le mercredi 7 juin 2017, à 13h30. La salle choisie est
exiguë. Le « peuple français », méprisé par nos magistrats, en est
physiquement réduit à sa plus simple expression.
30 janvier 2017