J’admire la qualité de vos questions et je vous remercie de votre compréhension à mon égard. Je traverse l’une des périodes les plus difficiles de ma vie et, par conséquent, je ne suis pas en mesure de vous répondre comme je le souhaiterais. Je n’en ai pas le temps.
Ces
différentes tueries de Paris – vingt morts en tout, dont cinq juifs – soulèvent à
juste titre l’indignation générale mais, pour mieux les exploiter, les
organisations juives affectent d’oublier que c’est en grande partie sous la
pression des organisations juives, mondiales ou françaises, que la France s’est
lancée dans toutes sortes d’expéditions militaires qui ont provoqué tant de
morts dans le monde arabo-musulman. Elles oublient la responsabilité de la
France à la fois dans la création de l’Etat postiche d’Israël, dans l’armement nucléaire
de cet Etat, dans le sort atroce fait au peuple palestinien au moins depuis
1948. A elle seule, la présence de Nétanyahou à Paris et l’activité que ce
criminel y a déployée ont constitué un affront à l’égard de toute une partie du
monde arabo-musulman. Ces organisations
juives vivent dans la colère et dans la guerre ; dès lors comment peuvent-elles
s’étonner de ce que leurs adversaires vivent, eux aussi, dans la colère et dans
la guerre ?
Ces
tueries nous en rappellent quantité d’autres commises par des juifs qui, par la
suite, sont devenus des « héros » de l’histoire juive. Le 25 février
1994, Baruch Goldstein, médecin de l’armée israélienne, a tué au fusil d’assaut
vingt-quatre musulmans en prière au Caveau des Patriarches à Hébron et en a
blessé cent-vingt-cinq autres avant d’être, à son tour, tué sur place. Nous ne
connaissons pas le nombre des victimes que ce « héros juif » a
mutilées à vie. Située dans un village avoisinant, sa tombe est devenue un lieu de pèlerinage en Israël.
Quant
à l’hystérie dont la France est la proie en ce mois de janvier 2015, elle a eu
un antécédent : celle qui, au mois de mai
1990, a été suscitée à l’occasion de l’affaire dite du « Cimetière de
Carpentras ». C’est l’exploitation de cette affaire qui a permis d’intimider
le Parlement français et de lui faire adopter ce qu’on appelle « la loi
Fabius-Gayssot » du 13 juillet 1990 prévoyant d’un mois à un an de prison
et jusqu’à 300 000 F d’amende (aujourd’hui, 45 000 euros), sans compter bien d’autres
sanctions, contre ceux qui contestent « l’existence des crimes contre
l’humanité » (c’est-à-dire essentiellement les crimes contre les juifs)
tels que définis et punis en 1945-1946 par une instance que les vainqueurs avaient, à Nuremberg, baptisé « Tribunal
militaire international » : trois mensonges en trois mots. Cette loi,
totalement contraire à la Constitution française, a été publiée par le Journal
officiel de la République française le 14 juillet 1990, soit le jour
anniversaire de la prise de la Bastille. C’est grâce à un mensonge télévisé du
président socialiste de l’Assemblée nationale, le millionnaire juif Laurent
Fabius, annonçant qu’au cimetière de Carpentras le cadavre d’un juif avait été
empalé par l’anus au moyen d’un piquet de parasol, que les Français avaient été
portés au comble de l’indignation. Les autorités catholiques avaient fait
sonner le grand bourdon de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Le président de
la République, le socialiste François Mitterrand, avait défilé dans le centre
de la capitale à la tête de foules de manifestants. On a vu le même scénario se
répéter en 2015 avec Fabius au premier rang de dignitaires en train de « protester »,
avec l’archevêque de Paris prenant l’initiative de faire sonner les cloches de
la cathédrale, avec le socialiste François Hollande, président de la
République, défilant, à son tour, dans les rues.
En
outre, ces organisations juives affectent de se porter au secours de la liberté
d’opinion et de la liberté d’expression mais, en réalité, ce qu’elles exigent,
c’est une répression accrue contre « la
négation de l’Holocauste ». En France, les progrès du révisionnisme ont
été considérables dans ces dernières années, grâce, en particulier, à Internet.
Ces groupes veulent donc la censure à la fois d’Internet, de Dieudonné (qui
semble pouvoir compter à ce jour plus de quatre-vingts procédures judiciaires
contre lui), des révisionnistes et d’autres esprits réfractaires.
Faute
de temps, je me permettrai seulement trois remarques pour finir : 1) le titre
de Charlie-Hebdo vient, je crois, du nom de Charlie Brown, l’un
des personnages de la bande dessinée Peanuts ; 2) Gayssot est le
nom d’un ancien député et ministre communiste et la loi Fabius-Gayssot est
parfois appelée « loi Faurisson » ou « Lex Faurissoniana » ;
je ne saurais plus dire combien de fois j’ai été financièrement condamné sur le
fondement de cette loi ; d’autres révisionnistes ont été jetés en prison ou,
tel Vincent Reynouard, père de neuf enfants, vont retourner en prison ; pour ma
part, je me suis contenté d’avoir eu à subir dix agressions physiques dont huit
en France et, en cas de danger immédiat, il arrive que la police française, qui
multiplie chez moi perquisitions et confiscations ou tentatives de confiscation,
refuse expressément de me protéger des agressions à force ouverte en plein
Palais de justice de Paris ; 3) je souhaite pouvoir, dans quelque temps, vous
envoyer une version anglaise d’un article de neuf pages (avec illustrations)
qui date du 31 décembre 2014 et que j’ai intitulé :
En 70 ans, aucune expertise médico-légale
prouvant
l’existence et le fonctionnement des
« chambres à gaz nazies » !
l’existence et le fonctionnement des
« chambres à gaz nazies » !
J’ai
écrit ce texte en
hommage au professeur Ben Zion Dinur (1884-1973), fondateur de Yad Vashem en
1953 et contraint à la démission en 1959 pour avoir préféré l’Histoire
scientifique à la Mémoire juive (http://robertfaurisson.blogspot.fr/2009/03/memoire-juive-contre-histoire-ou.html).
Cher
Michael, je vous remercie et vous félicite du travail que vous avez accompli
depuis tant de lustres en faveur de la juste cause du révisionnisme historique,
et cela dans des conditions si difficiles.
13 janvier 2015