Les graphiques et les photos en question concernent directement Dachau et, indirectement, toute l’histoire de tous les camps de concentration allemands.
Je rappelle que les Allemands n’ont jamais possédé de « camps d’extermination ». Cette expression n’est que la traduction de l’anglais « extermination camps ».
« Extermination camps » est un terme apparu en novembre 1944 dans un « Report of the War Refugee Board » (rapport du bureau des réfugiés de guerre), officine essentiellement juive directement rattachée à la Présidence du gouvernement des Etats-Unis (Franklin D. Roosevelt) et sise à Washington.
Ce « rapport » contient essentiellement deux pièces qui sont dues à deux jeunes juifs slovaques et à un major polonais, tous trois évadés d’Auschwitz. Il est mensonger ainsi qu’on peut le constater au premier regard en examinant les prétendus plans des crématoires censés contenir des « chambres à gaz ». En 1985, à Toronto, au premier grand procès d’Ernst Zündel nous avons confondu l’un des deux ex-détenus slovaques, Rudolf Vrba, qui avait commis l’imprudence de venir témoigner sous serment (voy. l’index de mes Ecrits révisionnistes (1974-1998) au mot « Vrba »).
La traduction en allemand d’« extermination camps » a donné « Vernichtungslagern ». Au procès de Nuremberg (1945-1946), l’ancien lieutenant-colonel SS Wilhelm Höttl (à ne pas confondre avec Rudolf Höss, le premier des trois commandants successifs d’Auschwitz) a collaboré dans la coulisse avec l’accusation. Dans un affidavit (déclaration écrite sous serment) il a osé prétendre qu’en août 1944, à Budapest, son collègue Adolf Eichmann lui avait révélé que l’Allemagne avait déjà tué quatre millions de juifs dans des « Vernichtungslagern » et que deux autres millions de juifs avaient été tués ailleurs, notamment du fait des Einsatzgruppen. On observera ici que le total de six millions aurait été atteint dès août 1944 !
En 1987, je suis allé rendre visite à W. Höttl en Autriche avec un témoin. Tout de go je lui ai dit tout que sa déclaration contenait un anachronisme (le mot de « Vernichtungslagern ») et que, pour l’historien, l’anachronisme était le signe du faux. C’est alors que, battant en retraite, il m’a dit en substance : « Pourquoi accordez-vous tant d’importance à cette déclaration d’Eichmann ? Eichmann était ivre et il souffrait à mon égard d’un complexe d’infériorité qui l’amenait à grossir les faits et les chiffres. »
Je reviendrai là-dessus plus en détail dans une étude que je prépare sur le mythe des six millions.