Tuesday, January 27, 2009
Réponse, par lettre RAR, du maire de Paris en date du 27 janvier 2009
Wednesday, January 21, 2009
Pli recommandé, avec avis de réception, à Bertrand Delanoë, maire de Paris
Vous êtes parti en guerre contre «Dieudonné et Faurisson». Vous vous enflammez. Vous cherchez à échauffer les esprits et à susciter l’indignation générale. Vous menacez de fermer les théâtres publics de Paris à ceux qui, en foule, souhaitent voir et entendre Dieudonné. Vous ne cachez pas que vous mettrez sous surveillance les théâtres privés. Et, surtout, vous envisagez la possibilité de «troubles à l’ordre public», lesquels, ajoutez-vous finement, permettraient au Préfet de police d’interdire tout accès à un spectacle de Dieudonné.
Vous savez que ces troubles, qui sont de nature physique, ne pourraient provenir que d’éléments qui seraient hostiles à «Dieudonné et Faurisson»; dans mon cas, ces troubles concertés m’ont valu par le passé plus d’une hospitalisation et plus d’une opération chirurgicale.
En conséquence, je vous fais savoir – et j’en informe qui de droit – que, si jamais, dans les jours prochains, je devais une nouvelle fois tomber sous les coups de trublions et de nervis, je vous en tiendrais pour responsable et coupable, au premier chef.
Voyez en ces lignes un avertissement et recevez, je vous prie, mes salutations.
[signé : Robert FAURISSON]
Vous trouverez, ci-dessous, une photographie, en date du 16 septembre 1989, qui vous montrera en quel état, par exemple, je me suis retrouvé à l’hôpital à la suite d’une agression dont les auteurs, comme l’a conclu un rapport de police, ont dû être de «jeunes activistes juifs parisiens». Serge Klarsfeld avait jugé ce traitement «normal et naturel». Et vous? Le 17 septembre, le jeune homme qui avait mis en fuite mes trois agresseurs, apprenant mon nom dans les journaux, a déclaré à la police qu’il regrettait de m’avoir, de justesse, sauvé la vie. Qu’en pensez-vous ?
Pli recommandé, avec avis de réception, à Bertrand Delanoë, maire de Paris [avec photo]
Monsieur le Maire,
Vous êtes parti en guerre contre «Dieudonné et Faurisson». Vous vous enflammez. Vous cherchez à échauffer les esprits et à susciter l’indignation générale. Vous menacez de fermer les théâtres publics de Paris à ceux qui, en foule, souhaitent voir et entendre Dieudonné. Vous ne cachez pas que vous mettrez sous surveillance les théâtres privés. Et, surtout, vous envisagez la possibilité de «troubles à l’ordre public», lesquels, ajoutez-vous finement, permettraient au Préfet de police d’interdire tout accès à un spectacle de Dieudonné.
Vous savez que ces troubles, qui sont de nature physique, ne pourraient provenir que d’éléments qui seraient hostiles à «Dieudonné et Faurisson»; dans mon cas, ces troubles concertés m’ont valu par le passé plus d’une hospitalisation et plus d’une opération chirurgicale.
En conséquence, je vous fais savoir – et j’en informe qui de droit – que, si jamais, dans les jours prochains, je devais une nouvelle fois tomber sous les coups de trublions et de nervis, je vous en tiendrais pour responsable et coupable, au premier chef.
Voyez en ces lignes un avertissement et recevez, je vous prie, mes salutations.
[signé : Robert FAURISSON]
Vous trouverez, ci-dessous, une photographie, en date du 16 septembre 1989, qui vous montrera en quel état, par exemple, je me suis retrouvé à l’hôpital à la suite d’une agression dont les auteurs, comme l’a conclu un rapport de police, ont dû être de «jeunes activistes juifs parisiens». Serge Klarsfeld avait jugé ce traitement «normal et naturel». Et vous? Le 17 septembre, le jeune homme qui avait mis en fuite mes trois agresseurs, apprenant mon nom dans les journaux, a déclaré à la police qu’il regrettait de m’avoir, de justesse, sauvé la vie. Qu’en pensez-vous ?
21 janvier 2009

Sunday, January 18, 2009
Entretien avec «National-Zeitung»
1. Wittgenstein disait: «Ce dont on ne peut parler, il faut le taire». Ne parlons donc que de ce qu’il est permis de parler.
Il y a 80 ans, le 25 janvier 1929, vous êtes né à Shepperton, près de Londres. Quand avez-vous vu la France pour la première fois?
Mon père travaillait à Londres pour la Compagnie (française) des Messageries Maritimes. En 1931, mes parents se sont rendus à Tamatave (Madagascar) où ils se sont mariés et où est né mon frère Philippe. J’ai été confié aux parents de mon père qui habitaient à Saint-Mandé, près de Paris. En 1934, je rejoindrai mes parents à Saïgon. En 1935, je suis allé pour la première fois de ma vie dans une école anglaise à Singapour. En 1936, j’ai continué mes études en anglais dans une école américaine à Kobé (Japon). Je ne regagnerai la France qu’à la fin de 1936. Se moquant de mon accent, mes camarades de classe m’appelaient «l’Angliche». Par la suite, j’ai fait toutes mes études secondaires ou supérieures en France, notamment dans une école de jésuites à Marseille (1941-1943), au Collège Stanislas à Paris (1943-1946), au Lycée Henri-IV, à la Sorbonne, ...
2. Votre père était français, votre mère écossaise. Vous sentez-vous français, écossais, tous les deux, ou encore européen?
Je me sens français. Je ne connais pour ainsi dire pas l’Ecosse. «Se sentir européen»? Je ne vois pas trop à quoi cela peut correspondre. Mon père prétendait que j’étais marqué par mon ascendance écossaise. Je suppose qu’il voulait dire par là que je manifestais une hardiesse, une détermination et une indépendance d’esprit qui pouvaient déconcerter les Français, lesquels, sauf en temps de guerre ou de révolution, sont plutôt raisonnables et moins obstinés qu’ils ne se l’imaginent.
3. Êtes-vous un homme de droite, de gauche, du centre — ou rien de tout cela?
Tout cela, selon l’humeur du jour et les circonstances. Je n’ai aucun goût pour le maniement des théories ou des idées politiques mais j’aime à m’engager dans telle ou telle action aux côtés de gens qui peuvent avoir, eux, une théorie ou une idée politique. J’aime l’action précise pour une cause précise. Samedi dernier, j’ai participé à une manifestation en faveur de la Palestine. [Là où j’habite] cette manifestation était conduite principalement par le Parti communiste. J’ai horreur du vague et de l’abstraction, en particulier du vague communiste et de l’abstraction communiste, mais je peux, à l’occasion, m’associer à une initiative de gauche, de droite ou du centre. Je suis athée.
4. Est-ce par hasard que vous avez choisi un auteur aussi énigmatique que Lautréamont pour sujet de votre thèse de doctorat? Etiez-vous attiré par les énigmes de sa biographie?
Ce n’est nullement par hasard que je me suis intéressé aux œuvres d’Isidore Ducasse (1846-1870) et, en particulier, à ce qu’il a appelé Les Chants de Maldoror [par le Comte de Lautréamont] (1870). Ses œuvres avaient la réputation d’être d’une haute et mystérieuse inspiration. J’ai voulu aller voir ce mystère de près. Je l’ai fait méticuleusement. J’ai découvert qu’il s’agissait en réalité d’une sorte de farce ou de mystification. Le plus fort est qu’il avait lui-même fait cette révélation à son lecteur dans un très bref passage, tout à la fin de son livre. Mais rares sont les lecteurs attentifs. La plupart aiment à rêver ou à philosopher ou à éprouver des sentiments.
5. Il y a une vieille tradition de germanophilie chez les penseurs et littérateurs français. Je pense à Madame de Stael, à Stendhal (dans son livre De l’amour), à Gérard de Nerval, qui considérait l’Allemagne comme «notre mère à tous». Cette tradition reste-t-elle encore vivante?
Je crains que cette tradition n’ait disparu chez les intellectuels mais je crois pouvoir vous assurer que, dans le peuple français, on continue de nourrir une certaine germanophilie. C’est contre les Anglais et les Américains que le peuple français reste critique, hostile ou réservé. Quant à Nerval, il était amoureux de l’Allemagne. Si, en particulier, vous déchiffrez les confidences qu’il a faites dans les poèmes merveilleux et énigmatiques des Chimères, vous vous apercevez que Nerval avait horreur du froid, de la nuit, de la neige, du nord et de celui qu’il appelait le «duc Normand», c’est-à-dire Wellington, le vainqueur de Napoléon (réincarnation des Césars de l’Antiquité païenne). Il n’aimait pas les barbares du Nord, c’est-à-dire les Anglais. En revanche, il aimait le soleil, le sud, l’Italie antique, l’Orient et, pour lui, Berlin, si l’on peut dire, ne se situait pas au Nord mais à l’Est, comme une porte ouverte sur l’Orient, d’où, dit-on, nous sont venues les lumières de l’esprit.
6. Vous auriez pu éviter toutes les poursuites judiciaires en vous installant en Grande-Bretagne car vous n’êtes seulement citoyen français mais aussi sujet britannique? Pourquoi n’avez-vous pas choisi cette voie?
J’aime trop la France ainsi que les Français et les Françaises. Je ne pourrais me passer d’entendre et de pratiquer la langue de Molière, de La Fontaine, de Victor Hugo, de Céline et des plus humbles de mes vrais compatriotes.
7. Vous avez enseigné à la Sorbonne, puis à l’Université Lumière de Lyon. Vos spécialités ont été d’abord la «littérature moderne et contemporaine», puis la «critique de textes et documents (littérature, histoire, médias)». Quelle sorte de littérature peut vous émouvoir aujourd’hui?
Un jour on a demandé à Céline: «Pourquoi écrivez-vous?» Sa réponse, gouailleuse, a été: «Pour rendre les autres illisibles». Dans mon cas, il a réussi. Je ne lis plus guère que Céline. Je l’admire pour son génie, son humanité, sa maîtrise de toutes les langues françaises (argotique, populaire, familière, soutenue, guindée, aristocratique), sa force comique surtout. Il est un lyrique dénué de tout chiqué, un satiriste à la Juvénal, un poète épique. Vous l’avez peut-être noté, il n’est pas d’épopée possible pour un vainqueur; le vainqueur a gagné; il ne bouleverse donc pas les coeurs. Seul le vaincu, frappé de malheur par les dieux au terme d’un long combat, peut avoir vécu une épopée. L’Allemagne a connu une incomparable tragédie, un naufrage sans pareil, une grandiose épopée. Qui jusqu’ici s’est montré capable d’écrire une épopée de l’Allemagne vaincue? La réponse est: un cavalier français blessé en 1914 par des balles allemandes, un gentilhomme, Céline, alias Louis-Ferdinand des Touches (de Lentillière), une sorte de hobereau déclassé, proche du petit peuple. L’épopée de l’Allemagne tient en trois livres de Céline: D’un château l’autre, Nord et Rigodon. Les céliniens appellent cet ensemble «la trilogie allemande». Il s’agit d’un «monument plus durable que l’airain» (monumentum aere perennius, disait le poète Horace).
8. Avez-vous une proposition à suggérer pour mettre fin à la tragédie en Palestine?
J’ai mieux qu’une simple proposition. J’ai une solution, et qui ne tuerait personne. La loi française et la loi allemande m’interdisent de vous en dire plus.
9. Comment Dieudonné va-t-il? Il est devenu la cible du maire de Paris qui a indiqué qu’il veut empêcher l’humoriste de jouer dans tous les théâtres publics de la Ville lumière.
Dieudonné va bien, mais que va-t-il devenir? Il a une sensibilité d’artiste. Un artiste peut-il longtemps résister au boycottage? Ce qu’il a osé faire le 26 décembre 2008 au Zénith, à Paris, devant 5 000 personnes, tient de l’héroïsme. Le contraste est venu quelques heures plus tard quand le monde entier, et non plus seulement 5000 personnes, a eu le spectacle de la plus infâme lâcheté avec l’agression perpétrée par les Israéliens contre Gaza. Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, joint sa voix à celle des puissants. Il s’enflamme, s’excite et se surexcite contre Dieudonné et Faurisson. Il multiplie menaces et provocations. Il cherche à susciter un grave incident ou même un accident mortel à l’occasion de mon passage, prévu pour le 29 janvier, au théâtre privé qui appartient à Dieudonné. Ma propre réponse est connue. Le 29 janvier, je serai là où l’on m’attend et, s’il nous arrive quelque malheur, j’en tiendrai Bertrand Delanoë pour «responsable et coupable». Je vais lui écrire en ce sens.
Paru en allemand, le 21 janvier 2009: «Faurisson, comme on ne le connaît pas».
Monday, January 12, 2009
Interview avec le quotidien algérien "Echorouk"
Témoignage historique du professeur Faurisson
Interview accordée, en exclusivité, par le professeur Robert Faurisson au grand quotidien arabophone algérien Echorouk (Aurore). Version française.
« L’Holocauste » est un mensonge historique. Juste à l’apogée du massacre sioniste dont est victime le peuple palestinien à Gaza, le professeur Robert Faurisson affirme à nouveau qu’au cours de la deuxième guerre mondiale il n’y a jamais eu de génocide des juifs et que les nazis, à l’époque de Hitler, n’ont jamais perpétré ce qu’on appelle aujourd’hui « l’Holocauste ». Depuis qu’il a publiquement exprimé ces convictions, le lobby juif n’a pas cessé de l’agresser et de le persécuter pour ses recherches historiques et pour ses opinions. Je l’ai rencontré pour la première fois (http://www.echoroukonline.com/ara/interviews/10166.html) il y a un peu plus de deux ans, à la conférence internationale sur « l’Holocauste » qui se tenait alors à Téhéran. Depuis lors, j’ai eu avec lui plusieurs rencontres [i] et échanges de correspondance. Avec la guerre d’Israël contre Gaza, le professeur Robert Faurisson s’est à nouveau opposé et affronté aux juifs en divulguant et en exposant leurs visées, et leur bassesse. Je lui ai demandé d’accorder une interview à Echorouk, ce qu’il a volontiers accepté. Dans sa lecture de la situation, le professeur Faurisson prévoit, à long terme, la défaite des juifs dans leur occupation de la Palestine ; ces juifs connaîtront le sort commun à tout envahisseur.
Interview réalisée par Mourad Ouabass
Qui êtes-vous, Robert Faurisson ?
Je vais avoir 80 ans. Je suis né près de Londres, en 1929, d’un père français et d’une mère écossaise. Je suis à la fois sujet britannique et citoyen français. J’ai été professeur d’université. J’ai enseigné à la Sorbonne et dans une université lyonnaise. Je possède l’agrégation des lettres (français, latin, grec) et le doctorat ès lettres et sciences humaines (ce qui englobe l’histoire). Mes deux spécialités ont été, d’une part, la « littérature française moderne et contemporaine » et, d’autre part, la « critique de textes et documents (littérature, histoire, médias) ». Je me suis spécialement intéressé à la propagande de guerre durant la Seconde guerre mondiale.
Pouvez-vous mettre le lecteur algérien au courant de vos recherches, lesquelles se donnent pour fin de revoir l’histoire de ce qu’on appelle aujourd’hui « l’Holocauste » des juifs ?
Au procès de Nuremberg (1945-1946), le tribunal des vainqueurs a notamment accusé l’Allemagne vaincue 1) d’avoir ordonné et planifié l’extermination physique des juifs d’Europe ; 2) d’avoir, dans ce but, mis au point et utilisé des armes de destruction massive appelées, en particulier, « chambres à gaz » ; 3) d’avoir, essentiellement par ces armes mais aussi par d’autres moyens, provoqué la mort de six millions de juifs.
Comment avez-vous révisé ces accusations?
A l’appui de cette triple accusation, reprise depuis plus soixante ans par l’ensemble des grands médias occidentaux, on n’a produit aucune preuve qui résiste à l’examen. J’ai donc abouti à la conclusion suivante : Les prétendues chambres à gaz hitlériennes et le prétendu génocide des juifs forment un seul et même mensonge historique, qui a permis une gigantesque escroquerie politico-financière, dont les principaux bénéficiaires sont l’Etat d’Israël et le sionisme international et dont les principales victimes sont le peuple allemand – mais non pas ses dirigeants – et le peuple palestinien tout entier.
Quelles ont été, sur votre vie personnelle, les effets de ces conclusions de vos recherches historiques, lesquelles heurtent la croyance publique en ce qui s’appelle « l’Holocauste » ?
Ma vie est devenue un enfer du jour où, en juillet 1974, j’ai été dénoncé par le journal israélien Yedioth Aharonoth. De 1974 à ce jour, j’ai subi dix agressions physiques, j’ai eu d’innombrables procès et condamnations et j’ai fini par être privé du droit d’enseigner à l’université. En France, pour faire taire les « révisionnistes » que nous sommes, le lobby juif a obtenu le vote d’une loi spéciale, la loi Fabius-Gayssot du 13 juillet 1990, calquée sur une loi israélienne de juillet 1986. Laurent Fabius est un député socialiste, richissime et juif, tandis que Jean-Claude Gayssot est un député communiste. La loi Fabius-Gayssot prévoit jusqu’à un an de prison, 45 000 € d’amende et bien d’autres peines encore contre ceux qui « contestent » le prétendu « Holocauste ». Dans presque tout le monde occidental, avec ou sans loi spéciale, le révisionnisme est sévèrement sanctionné. Un certain nombre de mes collègues ou amis révisionnistes ont été ou sont actuellement en prison, pour de longues années, spécialement en Allemagne et en Autriche, pays avec lesquels aucun [véritable] traité de paix n’a encore été signé depuis 1945 et dont les gouvernements restent soumis à la volonté des vainqueurs de la Seconde guerre mondiale.
« L’Holocauste » est-il devenu un tabou mondial ?
Dans le monde occidental, on a le droit de contester toutes les religions sauf la religion de «l’Holocauste ». On peut se moquer de Dieu, de Jésus, de Mahomet mais non de ce que Simon Wiesenthal, Elie Wiesel et Simone Veil ont raconté sur le prétendu génocide ou les prétendues chambres à gaz. Auschwitz est devenu un lieu sacré. On y organise des pèlerinages. On y voit des prétendues reliques de prétendus gazés : des chaussures, des lunettes, des cheveux et des boîtes de l’insecticide Zyklon B qu’on présente comme ayant été un produit servant à tuer les juifs alors qu’il était utilisé pour la désinfection des vêtements ou des locaux dans des camps ravagés par des épidémies de typhus. On nous affirme que les Allemands recherchaient « la solution finale de la question juive » en Europe et que cette formule cachait, paraît-il, leur volonté d’exterminer les juifs. C’est faux. Il ne faut pas tricher. Les Allemands recherchaient en réalité « une solution finale TERRITORIALE de la question juive ». Ils voulaient expulser les juifs vers un territoire qui leur fût propre. Il est exact qu’avant la guerre, ils ont, pendant un certain temps, pensé que ce territoire pourrait se situer en Palestine mais, très vite, ils ont considéré que cette solution aurait été impossible et qu’il fallait l’écarter par égard pour « le noble et vaillant peuple arabe » (sic ! je garantis l’authenticité de ces mots).
Que s’est-il passé en fin de compte ?
Désireux, pendant la guerre, de neutraliser les juifs, les Allemands ont mis un certain nombre d’entre ceux-ci dans des camps de concentration ou de travail en attendant la fin de la guerre. Ils ont repoussé à l’après-guerre la solution définitive. Pendant la guerre et jusque dans les derniers mois de la guerre, ils ont dit aux Alliés : « Vous admirez les juifs ? Prenez-les. Nous sommes prêts à vous envoyer autant de juifs européens que vous le voudrez mais à une condition expresse : c’est que ces juifs resteront en Grande-Bretagne jusqu’à la fin du conflit ; ils ne devront sous aucun prétexte se rendre en Palestine ; le peuple palestinien a déjà tellement souffert des juifs que ce serait une ‘indécence’ (sic) que d’ajouter à son martyre. »
Voilà qui me pousse à vous demander votre opinion sur le massacre qui se déroule actuellement à Gaza.
Aujourd’hui, plus que jamais, le peuple palestinien subit un calvaire. L’armée israélienne, après avoir infligé à ce peuple l’opération « Raisins de la colère », puis l’opération « Rempart à Jénine », suivie de l’opération « Arc-en-ciel » et de l’opération « Jour de pénitence », leur inflige maintenant l’opération « Plomb durci ». En vain ! En vain car, à mon avis, l’Etat d’Israël ne vivra pas même le temps qu’a vécu le Royaume franc de Jérusalem, c’est-à-dire 89 ans. La plupart des juifs vont quitter ces terres dans la même panique que les colons français ont quitté Alger en 1962 ou que l’Armée américaine a abandonné Saïgon en 1975. La Palestine redeviendra un pays libre où musulmans, chrétiens, juifs et autres pourront cohabiter. Du moins est-ce le vœu que je forme, moi qui, depuis 34 ans, suis traité en France comme une sorte de Palestinien. Je l’ai dit les 11 et 12 décembre 2006, lors de la conférence sur « l’Holocauste » organisée à Téhéran sous l’égide du président Ahmadinejad : nous avons tous le moyen d’aider à la libération de la Palestine. Ce moyen consiste à faire connaître au monde entier les conclusions de la recherche révisionniste. Il faut enlever tout crédit à ce prétendu « Holocauste » devenu l’arme numéro un du sionisme et de l’Etat d’Israël ; ce mensonge est l’épée et le bouclier de cet Etat. Il serait absurde de chercher à se défendre contre l’armement militaire des Israéliens en épargnant l’arme numéro un de leur propagande dans le monde entier.
J’ai récemment appris qu’un autre procès vous menace prochainement parce que vous persistez à contester – ce qui est interdit par la loi en France – la réalité de « l’Holocauste » des juifs. Quand vos problèmes avec les tribunaux cesseront-ils alors que vous atteignez bientôt l’âge de 80 ans?
Je vous annonce qu’à mon prochain procès, dont je ne sais pas encore la date, je déclarerai ceci à mes trois juges de la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris (2 et 4, Boulevard du Palais, Paris 1er) : « Quiconque s’autorise à prétendre que les prétendues chambres à gaz nazies et le prétendu génocide des juifs ont été une réalité historique se trouve, qu’il le veuille ou non, apporter sa caution à un effroyable mensonge qui est devenu l’arme numéro un de la propagande de guerre de l’Etat d’Israël, un Etat colonialiste, raciste et impérialiste. Que celui qui a l’aplomb de cautionner le mythe de ‘l’Holocauste’ se regarde les mains ! Ses mains sont rouges du sang des enfants palestiniens ! »
[i] La première interview avec le professeur Faurisson a été publiée à Echorouk le 27 décembre 2006 et se trouve sur Internet à l'adresse: http://www.echoroukonline.com/ara/interviews/10166.html.