Thursday, June 26, 2008
Heinrich Himmler rend compte de son entretien du 15 janvier 1945 avec Jean-Marie Musy au sujet des juifs
Heinrich Himmler rende conto del suo colloquio del 15 gennaio 1945 con Jean Marie Musy a proposito degli ebrei
Thursday, June 5, 2008
Retombées géostratégiques du révisionnisme : la leçon iranienne
La crise énergétique suscite l’inquiétude. Or l’Iran, qui possède d’énormes réserves de pétrole et de gaz, aspire à mieux les exploiter avec notre aide et à nous en vendre le produit, ce qui aurait pour conséquence d’atténuer sensiblement le prix mondial de l’essence, du gazole, du fioul et du gaz. Bien des nations lorgnent le pactole iranien et seraient disposées à répondre favorablement aux offres de Téhéran. Mais les Etats-Unis ont décrété le boycottage de l’Iran et, jusqu’à présent, on a, d’une manière générale, obéi au gendarme du monde. Le président Mahmoud Ahmadinejad a beau multiplier les offres de services, il se voit traiter en criminel. On rejette sa demande d’une collaboration qui permettrait d’équiper à neuf son industrie de forage, de production et de transformation. Il va jusqu’à proposer aux pays qui utilisent la monnaie unique européenne un paiement en euros et non plus en dollars, mais rien n’y fait. On lui tourne le dos. On le menace. Même le Pape refuse de le recevoir. En de nombreux pays du monde, ses ambassades et son personnel diplomatique sont privés de contact avec les autorités locales et les représentations étrangères; leur statut est devenu celui de pestiférés. On peut se demander d’où vient un comportement aussi radical à l’encontre des Iraniens et pourquoi la communauté internationale agit ainsi manifestement au rebours de son propre intérêt économique.
On invoque généralement trois motifs à cette politique de boycottage et d’hostilité ouverte: 1) le président iranien chercherait à doter son pays de l’arme nucléaire; 2) il voudrait exterminer les juifs qui sont en Israël; 3) il tient pour un mythe l’extermination des juifs d’Europe pendant la seconde guerre mondiale. Les deux premiers motifs n’ont pas grand sens; seul le troisième est sérieux et, par là même, instructif.
En réponse au premier motif, il convient d’observer que, si les accusateurs d’Ahmadinejad possédaient la moindre preuve de ce que l’Iran cherche à se doter de l’arme nucléaire, il y a beau temps qu’ils auraient brandi cette preuve à la face du monde; or, jusqu’à présent, ils n’ont fourni aucune preuve réelle et, de toute façon, si l’Iran disposait d’une bombe nucléaire, il ne pourrait la lancer dans une zone géographique qui est peuplée d’autant de Palestiniens que de juifs; sa bombe tuerait ou mutilerait indistinctement l’une et l’autre de ces populations.
Le deuxième motif repose sur une absurde manipulation de texte. On a prêté et on prête encore à M. Ahmadinejad une déclaration incendiaire selon laquelle l’Etat juif serait «à rayer de la carte», ce qui aurait signifié l’extermination des juifs qui sont en Israël. En réalité, il a simplement répété en 2006 une déclaration qui avait été faite en 1979 par l’ayatollah Khomeyni selon lequel «le régime [en persan, «rezhime»] qui occupe Al Qods [Jérusalem]» serait un jour «rayé des tablettes du temps». Ahmadinejad a pris le soin d’expliciter la formule en précisant que, si tous les habitants de la terre palestinienne, musulmans, juifs ou chrétiens, avaient un jour le droit de voter librement et d’opter pour un régime de leur choix, le régime sioniste disparaîtrait de Palestine comme, par exemple, le régime communiste a disparu de Russie. Les médias du monde occidental n’ont, dans leur ensemble, rapporté ni l’exacte formulation ni l’explication.
Le troisième motif est le vrai: si le président iranien fait peur à ce point, c’est en raison de son révisionnisme. Il a brandi la seule arme qui inquiète profondément l’Etat juif et son allié, les Etats-Unis. Il possède ce que j’ai appelé l’arme atomique du pauvre. Avec les découvertes du révisionnisme historique il détient, en effet, un «instrument de destruction massive» qui ne tuerait personne mais qui pourrait neutraliser l’arme politique numéro un de l’Etat israélien: le Grand Mensonge des prétendues chambres à gaz nazies et du prétendu génocide des juifs d’Europe. Elevés dans la religion de «l’Holocauste», les peuples d’Amérique du Nord et d’Europe croient généralement à ce Grand Mensonge et tiennent Ahmadinejad pour un hérétique; ils n’osent donc défendre une politique de rapprochement avec ce dernier et demander une levée du boycottage de l’Iran, seule chance, pourtant, de voir diminuer leur facture énergétique. Sans doute les dirigeants de certains de ces peuples souhaitentils une entente avec l’Iran, mais ils reculent devant la perspective d’être traités de complices du nouveau Satan, du «négateur», du «négationniste» qui «tue une nouvelle fois les juifs en niant leur mort».
La nouvelle de la conférence de Téhéran (11/12 décembre 2006) a retenti comme un coup de semonce. Nullement réservée aux révisionnistes, cette conférence était ouverte à tous. La confrontation était permise et elle a eu lieu. La déroute des antirévisionnistes a été spectaculaire. Aussi le président Ahmadinejad, déjà amplement informé de l’argumentation révisionniste, a-t-il pu redire que l’«Holocauste» était un mythe. Bush, Blair, Chirac, qui ne savent rien du révisionnisme, lui ont répondu en poussant les hauts cris. Quant aux Israéliens, ils savent l’impuissance des auteurs juifs à répliquer sur le plan scientifique aux arguments révisionnistes; ils ne soutiennent plus leur Grand Mensonge que par le faux témoignage à la façon d’Elie Wiesel ou par l’esbroufe cinématographique à la manière de Claude Lanzmann quand ce n’est pas par le roman, le théâtre ou encore la mise en scène muséographique dans le style, à Jérusalem, de Yad Vashem ou, à Washington, de l’Holocaust Memorial Museum; aussi ont-ils sauté sur l’occasion pour préparer à la Knesset une loi qui permette à l’Etat d’Israël d’exiger qu’on livre à ses propres tribunaux tout révisionniste, où qu’il se trouve dans le monde! Quand on n’a pas la preuve, on use du bâton.
Les sionistes et leurs amis s’alarment de plus en plus de la diffusion mondiale du révisionnisme par l’Internet. Pour en renforcer la censure, ils multiplient les tentatives, cyniques ou masquées, mais, du moins jusqu’à ce jour, ils ne sont pas encore parvenus à leurs fins. Partout dans le monde occidental la répression du révisionnisme s’aggrave, mais en pure perte, du moins pour l’instant. La propagande holocaustique et le Shoah Business se font de plus en plus assourdissants, mais désormais ils tendent à irriter ou ils lassent.
Le révisionnisme a longtemps été une aventure intellectuelle, vécue par un certain nombre d’universitaires, de chercheurs et d’individualités diverses prêtes à sacrifier leur vie ou leur tranquillité pour la défense de la vérité historique et de la justice. Aujourd’hui, le révisionnisme devient, sur le plan international, une évidente pomme de discorde; il est revendiqué par les uns et violemment dénoncé par les autres et il est présent jusque dans certains antagonismes politiques ou économiques. Il est appelé à jouer un rôle non négligeable dans la crise sans fin du Proche et du Moyen-Orient ainsi que dans la crise énergétique actuelle. Pour les puissants, il constituera une menace et, pour les autres, un recours. En tout état de cause, le temps est décidément révolu où l’on pouvait traiter le révisionnisme par le mépris ou tout simplement l’ignorer.
Geostrategic effects of Revisionism: the Iranian lesson
The energy crisis is causing worry. However, Iran, which possesses huge reserves of oil and gas, wishes to exploit them better, with our help, and sell us the products, a procedure that would lead to a marked softening of worldwide petrol, diesel, fuel oil and gas prices. A good many nations have an eye on this great potential wealth and would be apt to respond favourably to Tehran’s business proposals. But the United States has decreed the boycott of Iran and, up to now, the world’s policeman has generally been obeyed. President Mahmoud Ahmadinejad can make all the proposals he likes: he still finds himself considered a criminal. His request for a collaboration that would let him fully re-equip the country’s drilling, production and processing operations is refused. He goes so far as to suggest that countries using the single European currency pay in euros and no longer in dollars, but to no avail. People turn their back to him. Some threaten him. Even the Pope refuses to receive him. In many countries, his embassies and diplomatic staff are deprived of contact with the local authorities and foreign delegations; they have ended up with pariah status. One may well ask oneself where such radical behaviour towards the Iranians ever originated and why the international community acts so obviously against its own economic interests.
Three grounds are usually brought up to explain this policy of boycott and open hostility: 1) the Iranian president is perhaps trying to arm his country with nuclear weapons; 2) it seems he wants to exterminate the Jews in Israel; 3) he holds the extermination of the European Jews during the Second World War to be a myth. The first two grounds do not make much sense; only the third is serious and, for that reason, instructive.
In reply to the first ground, it’s fitting to observe that if Ahmadinejad’s accusers possessed the slightest evidence that Iran was trying to acquire nuclear weapons, such evidence would long since have been brandished before the world; however, up to now, they have supplied no real evidence and, in any case, if Iran had a nuclear bomb at her disposal, she could not launch it towards a geographic zone populated by as many Palestinians as Jews; her bomb would kill or maim both populations without distinction.
The second ground rests on the absurd manipulation of a text. Ahmadinejad has had and continues to have ascribed to him an incendiary statement according to which the Jewish State is to be “wiped off the map”, words taken to mean the extermination of the Jews in Israel. Actually, he’d merely repeated in 2005 Ayatollah Khomeyni’s 1979 declaration that “the regime [in Persian, “rezhime”] occupying Al Qods [Jerusalem]” would one day “vanish from the page of time”. Ahmadinejad took care to spell out his phrase by specifying that, if all the inhabitants of the land of Palestine – Moslems, Jews and Christians – had the right one day to vote freely and opt for a regime of their choice, the Zionist regime would disappear from Palestine just as, for example, the Communist regime disappeared from Russia. The Western media, as a whole, have reported neither the exact wording nor the explanation.
The third ground is the true one: if the Iranian president causes so much fear, it’s owing to his revisionism. He has wielded the sole weapon that can deeply worry the Jewish State and its ally, the United States. He possesses what I’ve called the poor man’s atomic weapon. In the findings of historical revisionism he effectively holds a “device of mass destruction” that would kill no-one but could neutralise Israel’s number one political weapon: the Great Lie of the alleged Nazi gas chambers and the alleged genocide of Europe’s Jews. Raised in the religion of “the Holocaust”, the peoples of North America and Europe generally believe in this Great Lie and see Ahmadinejad as a heretic; thus they dare not defend any policy of rapprochement with Iran, or call for a lifting of the boycott, although therein lies the only chance of seeing their energy costs decrease. Doubtless some of these peoples’ leaders desire an understanding with Iran, but they back away at the prospect of being criticised as accomplices of the new Satan, of the “denier”, the “negationist” who “kills the Jews once again by denying their death”.
The news of the international “Holocaust” conference in Tehran (December 11th - 12th 2006) rang out like a warning shot. By no means reserved to revisionists, that conference was open to all. Confrontation of opposing views was allowed, and it took place. The rout of the antirevisionists was dramatic. And President Ahmadinejad, already fully apprised of revisionist argumentation, was thus able to restate that “the Holocaust” was a myth. Bush, Blair, Chirac, who know nothing of revisionism, responded by making a terrible fuss. As for the Israelis, they are aware of the Jewish authors’ utter inability to answer revisionist arguments on the scientific level; they now uphold their Great Lie only with Elie Wiesel-style fake testimony or cinematic guff in the manner of Claude Lanzmann, when they don’t resort to novels, drama or even sham museum exhibitions like those at Yad Vashem in Jerusalem or the Holocaust Memorial Museum in Washington; they have therefore seized the occasion to draw up a bill in the Knesset that would let the State of Israel demand that any revisionist, wherever in the world he might be, be delivered to its own courts! When there’s no proof to show, the cudgel is used.
The Zionists and their friends are getting more and more alarmed at the diffusion of revisionism over the Internet. They make many attempts, cynical or veiled, to strengthen Internet censorship but, up to today at any rate, they have not yet achieved their aims. Throughout the Western world repression of revisionism is worsening, but it’s all a waste of effort so far. The holocaustic propaganda and Shoah Business grow ever more deafening, but henceforth they tend to annoy or tire people.
Revisionism has long been an intellectual adventure, experienced by a certain number of academics, researchers and various other persons ready to sacrifice their lives or their tranquillity for the defence of historical truth, and of justice. Today, revisionism is becoming, on the international plane, a noticeable bone of contention; it is asserted by some and violently denounced by others, and is present even in certain political or economic altercations. It is destined to play no small role in the endless crisis in the Middle East as well as in the current energy crisis. For the powerful, it will constitute a threat and, for others, a way out. In any case, the times when revisionism could be treated with contempt or quite simply ignored are decidedly past.
June 5, 2008