Dans Les Beaux Draps, ouvrage publié en mars 1941, Céline, on s’en souvient, écrivait : « Vinaigre ! Luxez le juif au poteau ! y a plus une seconde à perdre ! C’est pour ainsi dire couru ! ça serait un miracle qu’on le coiffe ! une demi-tête !… un oiseau !… un poil !… un soupir !… » (p. 197-198).
Thursday, October 14, 1999
Retour sur le mot de "luxer" dans le vocabulaire de Céline
Dans Les Beaux Draps, ouvrage publié en mars 1941, Céline, on s’en souvient, écrivait : « Vinaigre ! Luxez le juif au poteau ! y a plus une seconde à perdre ! C’est pour ainsi dire couru ! ça serait un miracle qu’on le coiffe ! une demi-tête !… un oiseau !… un poil !… un soupir !… » (p. 197-198).
Tuesday, October 5, 1999
Après Kurt Waldheim et Franjo Tudjman, Hugo Chavez ?
After Kurt Waldheim and Franjo Tudjman, Hugo Chávez?
Hugo Chávez, a former paratrooper of American Indian extraction, nicknamed “the putschist of the poor”, is president of the Republic of Venezuela. He can expect trouble in his relations with the United States and with a good number of other countries whose governments are careful to heed the World Jewish Congress’s every demand.
The shot in this case, as in so many others, has been fired in Germany, whose mainstream media in general and the weekly magazine Der Spiegel in particular zealously transmit the Jewish lobby’s edicts.
In its recent issue number 39 (27 September 1999, p. 224, 226, 228), the German magazine, in a piece by Carlos Widmann, states that Chávez, in his speeches, often quotes Clausewitz, Nietzsche, Carl Schmidt, and Karl Haushofer but that the quotations in question originate from the works of the Argentine writer Norberto Ceresole. The latter some years ago aroused the wrath of his country’s Jewish community a fact left unmentioned by Der Spiegel with his criticisms of the state of Israel, and has since had to seek refuge in Spain. N. Ceresole is also guilty of an unpardonable crime denounced by the journalist:
Among those whose example Ceresole claims to emulate is the Frenchman Robert Faurisson, a “negationist” or denier of the Holocaust who is well-known to the criminal courts (Zu den Vorbildern, auf die Ceresole sich beruft, gehört der Franzose Robert Faurisson ein gerichtnotorischer “Negationist”, also Holocaust-Leugner).
Hugo Chávez, president of the Republic of Venezuela, may soon have to bow low to the Jews, as others before him have been obliged to do, namely the former Austrian president Kurt Waldheim and Franjo Tudjman, president of Croatia and author of a revisionist book published in 1988 under a title which, in Serbo-Croatian, means The Erring Ways of Historical Truth (1).
(1) A former general in Tito’s army, F. Tudjman did not hesitate in this work to call into doubt the genocide of the Jews or to attack the exaggerations on the subject of the camp at Jasenovac (“the Croatian Auschwitz”). In the book’s fifth edition (1995) he proceeded to eliminate all passages of a revisionist bent. He obtained from the Argentine government the extradition of Dinko Sakic, the wartime commandant of Jasenovac; the latter was convicted yesterday by a Croatian court of “crimes against humanity” and sentenced to twenty years’ imprisonment.
Friday, October 1, 1999
Un Professeur en garde à vue pour délit d'opinion
Jean-Louis Berger, professeur de lettres classiques au Collège « La Paraison » de Lemberg (Moselle), avait été suspendu le 31 mai dernier par le recteur de l’académie de Strasbourg sur dénonciation de collègues le soupçonnant de révisionnisme. La suspension était prévue pour une durée de trois mois, période pendant laquelle un conseil de discipline devait se prononcer sur le sort du professeur.
Le 30 septembre marquait la fin de cette période. Le conseil de discipline ne s’était pas réuni.
À 11 h du matin, deux gendarmes de Bitche venaient bruyamment tambouriner à la porte du domicile de J.‑L. Berger et de sa femme. Ils pénétraient immédiatement dans les lieux pour une perquisition et une saisie. Spontanément, J.-L. Berger leur remettait l’original d’une pièce que recherchaient ces gendarmes.
À 14 h 30, il se présentait, comme l’ordre lui en avait été donné, à la gendarmerie de Bitche aux fins d’audition.
Mais, une fois sur place, il était mis en cellule pour une garde à vue de 24 heures afin d’être présenté le lendemain matin, sur réquisition du substitut Marot (de Sarreguemines), au juge d’instruction Nativel. Celui-ci lui signifiait sa mise en examen pour contestation de crimes contre l’humanité (loi Fabius-Gayssot).
Le crime essentiel du professeur est d’avoir, lors d’un cours consacré à l’argumentation, appelé l’attention de ses élèves sur une photographie de L’Express du 31 décembre 1998. Cette photographie, très connue, montrait des rangées de cadavres du camp de concentration de Nordhausen. Le contexte donnait à entendre que ces cadavres étaient ceux de victimes de la barbarie nazie. Or, il s’agissait de victimes d’un bombardement américain de la Boelke Kaserne. Même la Fédération nationale des déportés et internés résistants l’a admis depuis plusieurs années.
Si le professeur avait cru bon de choisir un tel sujet, c’est que, dans son établissement, une collègue avait procédé à l’endoctrinement des élèves sur la question des camps de concentration et du sort des juifs durant la seconde guerre mondiale.
Les médias semblent avoir observé le silence sur cette garde à vue infligée à un professeur dans les locaux d’une gendarmerie, et cela pour un délit d’opinion.
1er octobre 1999