[1] Nuit et Brouillard (1955), film en noir et blanc de 32 minutes inlassablement diffusé depuis quarante ans dans tous les lycées et collèges de France ainsi qu'à la télévision française. Réalisateur : Alain Resnais. Conseillers historiques : Henri Michel (président du Comité d'histoire de la deuxième guerre mondiale) et Olga Wormser [plus tard : Wormser-Migot] (tous deux avaient publié Tragédie de la déportation [1940-1945]. Témoignages de survivants des camps de concentration allemands, Hachette, 1954, 512 p., ouvrage couronné en 1955 par l'Académie française). Texte : Jean Cayrol. Prix Jean Vigo 1956. Dans ce film, il est dit que "rien ne distinguait la chambre à gaz [singulier] d'un block ordinaire". On y montre le plafond de béton de la "chambre à gaz" "labouré par les ongles" et l'on ajoute à ce propos : "même le béton se déchirait". On y affirme qu'avec les corps "on veut fabriquer du savon". "Quant à la peau" des corps, l'image nous montre que les Allemands la tannaient. Ces histoires de béton griffé, de savon humain et de peau tannée par les Allemands sont de l'ordre du mythe. La caméra s'attardant sur le paysage de Birkenau, le commentateur dit : "Neuf millions de morts hantent ce paysage". Cette phrase est prononcée vers la fin du film.
[2] Jacques Billiet, directeur du Service d'information des crimes de guerre, Documents pour servir à l'histoire de la guerre. Camps de concentration, Office français d'édition, 1945, p. 7 (J. Billiet lui-même) ainsi que p. 196 (Série de rapports de l'Office de recherches des crimes de guerre ; ces mêmes rapports évaluent à 26.000.000 le nombre de prisonniers de guerre ainsi que des détenus politiques morts dans tous les camps d'Allemagne et des territoires occupés, p. 197). Cet ouvrage a été rédigé par Eugène Aroneanu.
[3] Id., p. 196.
[4] "Six millions d'innocents sont passés par les cheminées des fours d'Auschwitz parce qu'un de leurs ascendants proches ou éloignés était de religion israélite", écrit Tibère Kremer dans sa préface à un texte attribué au Dr Miklos Nyiszli, "'SS Obersturmführer Docteur Mengele'. Journal d'un médecin déporté au crématorium d'Auschwitz", Les Temps modernes, mars 1951, p. 1655.
[5] Bernard Czardybon au procès R. Höss de Cracovie, selon F. Piper, op. cit., 1992, p. 7-8. Pour les aveux attribués à des SS, id., p. 8. "Auschwitz, où périrent plus de cinq millions d'hommes, de femmes et d'enfants, dont 90% de juifs" dans "Manifestation du souvenir à Paris devant le mémorial du martyr juif inconnu" (Le Monde, 20 avril 1978).
[6] Henryk Mandelbaum au procès R. Höss de Cracovie, selon F. Piper, op. cit., 1992, p. 7.
[7] De 1945 à 1990, c'est ce chiffre de quatre millions qui aura force de loi. Il émane d'un document soviétique en date du 6 mai 1945. Le document a eu, pour le Tribunal de Nuremberg, valeur de "preuve authentique" grâce au stupéfiant article 21 du statut de ce tribunal. Il figure aux pages 241-261 du 39ème tome des débats et documents officiels du Procès des grands criminels de guerre devant le tribunal militaire international, Nuremberg, 14 novembre 1945 - 1er octobre 1946, édité, pour la version française, à Nuremberg, Allemagne, de 1947 à 1949 (soit TMI, XXXIX, p. 241-261). L'original russe a été traduit en allemand et c'est cette traduction en allemand qui a été reproduite dans l'édition française. Le résumé, en français, placé en tête du document, porte notamment : "Plus de quatre millions d'êtres humains emmenés des pays occupés par l'Allemagne furent tués dans le camp [d'extermination d'Auschwitz], la plupart gazés dès leur arrivée" (p. 241). En fait, le document lui-même porte, en allemand : "pas moins de quatre millions" (p. 261). Pour le nombre considérable de personnes qui ont repris à leur compte ce chiffre de quatre millions ou d'environ quatre millions, on pourra, pour commencer, se reporter aux noms des anciens détenus Shlomo Dragon, Henry Tauber, Erwin Olszowka, du juge d'instruction Jan Sehn, du procureur Pechalski, du professeur-ingénieur Roman Dawidowski, des juges du Tribunal national suprême de Pologne, de procureurs de tribunaux militaires américains, de toutes sortes d'auteurs ou historiens et de responsables du Musée d'Etat d'Auschwitz tels que Kazimierz Smolen, Danuta Czech et Franciszek Piper (selon F. Piper, op. cit., 1992, p. 7-8, 12-14). "Sur les quatre millions de victimes d'Auschwitz, 2,7 millions étaient des juifs et 1,3 million des non juifs" (Miriam Novitch, La Vérité sur Treblinka, Israel, Beth Lohamei, 1967, p. 39). "More than 4,000,000 people perished [in Auschwitz] ; almost 3,000,000 of them were Jews" (Rabbi Dr Moshe Weiss, Former Vice President Mizrachi-Hapoel Hamizrachi, "Yom HaShoah-Holocaust Remembrance", The Jewish Press, April 5, 1991).
[8] Bon gré, mal gré, les avocats des accusés du procès de Nuremberg ont souvent fait cause commune avec l'accusation. C'est ainsi, par exemple, que le Dr Gustav Steinbauer, avocat d'Arthur Seyss-Inquart, a déclaré le 19 juillet 1946 devant le tribunal : "Auschwitz a englouti, à lui seul, trois millions et demi êtres humains, hommes, femmes et enfants" (TMI, XIX, p. 55). "Auschwitz : [...] un grand camp d'extermination où périrent environ trois millions et demi juifs et Polonais entre 1940 et 1945" (Dictionnaire de la langue française, Hachette, 1991, 1430 p.). L'année suivante, la maison d'édition Hachette réduira ce chiffre à un million (voy. note 21). "Il n'est pas possible de donner au millier près le nombre exact de ceux qui périrent dans les chambres à gaz de Birkenau (les estimations les plus sérieuses tournent autour de trois millions et demi), mais par extermination il faut entendre essentiellement celle du peuple juif. Quatre-vingt-quinze pour cent des gazés de Birkenau étaient des juifs [...]. Beaucoup [d'autres détenus] encore ont perdu la vie [...]" (Préface de Claude Lanzmann à Filip Müller, Trois ans dans une chambre à gaz d'Auschwitz, Pygmalion/Gérard Watelet, 1980, p. 12).
[9] Le 5 avril 1946, Rudolf Höss, le premier des trois commandants successifs d'Auschwitz, signe dans sa prison de Nuremberg, pour le lieutenant-colonel américain Smith W. Brochart, Jr, une déclaration sous serment en anglais où il déclare : "I commanded Auschwitz until 1 December 1943, and estimate that at least 2,500,000 victims were executed and exterminated there by gassing and burning, and at least another half million succumbed to starvation and disease, making a total dead of about 3,000,000" (doc. PS-3868). Dix jours plus tard, le procureur adjoint américain (associate trial counsel), le colonel John Harlan Amen, lui lira devant le tribunal des extraits du document PS-3868, dont l'extrait ci-dessus, et lui demandera : "Tout cela est-il vrai, témoin ?" R. Höss répondra : "Ja, es stimmt" (Oui, c'est exact) (TMI, XI, p. 426 ; IMG, XI, p. 458). R. Höss avait été torturé. Il a fallu attendre 1983 pour obtenir, de la bouche même de l'un de ses tortionnaires (des juifs appartenant à la Sécurité militaire britannique), les circonstances et le détail des tortures (Rupert Butler, Legions of Death, London, Arrow Books, 1983, page des "Acknowledgements" et p. 234-238). Sur ce point et sur les manipulations et tricheries dont les textes attribués à R. Höss ont été l'objet de la part du ministère public américain ainsi que sur des révélations connexes, voy. R. Faurisson, "Comment les Britanniques ont obtenu les aveux de Rudolf Höss, commandant d'Auschwitz", Annales d'histoire révisionniste, printemps 1987, p. 137-152 ou "How the British Obtained the Confessions of Rudolf Höss", The Journal of Historical Review, Winter 1986-1987, p. 389-403. Jusqu'à ces dernières années, R. Höss était tenu par la majorité des historiens de l'"Holocauste" pour le témoin no. 1 des crimes d'Auschwitz (gazages homicides et nombre des victimes). En 1993, l'un de ces historiens, le professeur américain Christopher Browning, prié par un journaliste britannique juif de donner son opinion sur l'article de R. Faurisson, a fini par répondre : "Höss was always a very weak and confused witness". Le même professeur n'hésitait pas à conclure : "The revisionists use him all the time for this reason, in order to try and discredit the memory of Auschwitz as a whole" (Christopher Hitchens, "Whose History is it?", Vanity Fair, décembre 1993, p. 117). R. Höss a donné bien d'autres estimations que celle de trois millions de morts jusqu'au 1er décembre 1943.
[10] "Lorsque vous citez le chiffre de un million et demi de juifs, là encore vous falsifiez les chiffres. Ce sont trois millions de juifs qui furent exterminés à Auschwitz-Birkenau" (David Susskind, président du Centre communautaire laic juif de Bruxelles, lettre publiée dans Le Nouvel Observateur, 30 mai 1986, p. 29). Dans un éditorial consacré à l'affaire des Carmélites d'Auschwitz, Heritage, "California's largest Jewish weekly", affirme : "[...] huge quantities of poisonous Zyklon B pellets [...] ended the lives of some Three Million Jews at Auschwitz" (7 juin 1993). L'affirmation prouve l'indifférence des rédacteurs de cet hebdomadaire au fait que, depuis trois ans déjà, la presse mondiale, dans son ensemble, avait révélé qu'un tel chiffre constituait une énorme exagération.
[11] "Consequently, on the basis of my calculations the final death roll in Concentration Camp Auschwitz was 2,500,000" : c'est ce que déclare sous serment Rudolf Vrba le 16 juillet 1961 à l'ambassade d'Israël à Londres pour le procès Eichmann à Jérusalem. R. Vrba a l'aplomb d'ajouter que ce chiffre rejoint celui donné par R. Höss au procès de Nuremberg, alors que ce dernier avait estimé le nombre des morts à trois millions jusqu'au 1er décembre 1943, sans fournir d'évaluation pour les quatorze mois suivants. R. Vrba ajoute : "Thus my estimations of the death roll in Auschwitz, and the estimations of the death roll made by Rudolf Höss, though made independently of each other and using different methods, were nevertheless in good agreement" (Rudolf Vrba et Alan Bestic, I Cannot Forgive, New York, Bantam, 1964, p. 269-272).
[12] Il est probable que, pour l'historien Yehuda Bauer, le total des morts d'Auschwitz est de deux à quatre millions vu qu'il écrit, en 1982, à propos des seuls gazés : "Between April 1942 and November 1944, in addition to the Soviet POWs, the gas extinguished the lives of probably up to 2,000 gypsies (in 1944), a few hundred more Soviet POWs, and between 1,500,000 and 3,500,000 Jews" (A History of the Holocaust, New York, Franklin Watts, 1982, p. 215). En 1989, soit sept ans plus tard, Y. Bauer estimera le total des morts (gazés ou non gazés) à 1,6 million dont 1.352.980 juifs (voy. note 16).
[13] Le sergent SS Pery Broad, membre de la Section politique (dite "Gestapo") du camp, est censé avoir écrit : "Deux à trois millions de juifs furent mis à mort [à Auschwitz] ! Outre des milliers de Polonais, Russes, Tchèques, Yougoslaves, etc." ("Erinnerungen von Broad", KL Auschwitz in den Augen der SS, Verlag des Staatlichen Auschwitz-Museums, 1973, p. 141).
[14] "An SS physician, Friedrich Entress, who served as the camp doctor in 1942-1943, stated that, in his view, 2,000,000 to 2,500,000 people were killed in Auschwitz" (F. Piper, op. cit., 1992, p. 8).
[15] "Par prudence, nous allons donc nous arrêter au chiffre de à deux millions [de morts à Auschwitz]" (Léon Poliakov, Bréviaire de la haine [en anglais Harvest of Hate], Calmann-Lévy, 1974 [1951], p. 496). "[...] on ne saura jamais le nombre exact des juifs assassinés dans les chambres à gaz à la descente des trains. L'estimation prudente est de l'ordre de deux millions..." (Georges Wellers, L'Etoile jaune à l'heure de Vichy/De Drancy à Auschwitz, Fayard, 1973, p. 290) ; cette estimation ne concernant que le nombre (1) des juifs, (2) gazés, (3) à leur arrivée, il est probable que pour l'auteur le nombre total des personnes mortes à tout moment et pour toute raison est bien supérieur au chiffre de deux millions ; dix ans plus tard, ce nombre total sera évalué par le même auteur à moins de un million et demi de personnes (voy. note 18). Pour Lucy Dawidowicz, le chiffre de deux millions semble être celui des juifs gazés (The War against the Jews/1933-1945, New York, Holt, 1975, p. 148-149).
[16] "There were never four million victims in Auschwitz [...]. The total number of people who died there [...] was in the neighbourhood of 1,600,000 [...]. The figure for Jews murdered by gassing is 1,323,000, with 29,980 dying in the camp" (Yehuda Bauer, "Auschwitz and the Poles/Fighting the distortions", The Jerusalem Post, 22 septembre 1989, p. 6). L'auteur dit qu'il fait ici état des estimations de G. Wellers en 1983 mais il a transformé le total de 1.471.595 (chiffre de G. Wellers) en... 1.600.000 ! Pour sa propre estimation en 1982, voy. note 12.
[17] Jusqu'au 3 avril 1990, les plaques commémoratives d'Auschwitz-Birkenau portaient : "Ici, de 1940 à 1945, 4 millions d'hommes, de femmes et d'enfants ont été torturés et assassinés par les génocides hitlériens". Le nouveau texte, mis au point après des années de tergiversations, est le suivant : "Que ce lieu où les nazis ont assassiné 1.500.000 hommes, femmes et enfants, en majorité des juifs de divers pays d'Europe, soit à jamais pour l'humanité un cri de désespoir et un avertissement" (Luc Rosenzweig, "Auschwitz, la Pologne et le génocide", Le Monde, 27 janvier 1995, p. 1).
[18] G. Wellers, op. cit., 1983. A comparer avec l'évaluation du même auteur en 1973 (voy. note 15).
[19] "Auschwitz [...] Number [of Jews] Killed: 1,000,000 [...]. The number of non-Jews who died in Auschwitz may be estimated on the basis of registrations and transfers at more than 250,000. Most were Poles" (Raul Hilberg, The Destruction of the European Jews, New York, Holmes and Meier, 1985, p. 895). Pour R. Hilberg, il semble que les juifs soient toujours "tués" tandis que les non juifs sont simplement "morts".
[20] "At least 1,500,000 people were murdered at Auschwitz-Birkenau" (p. 11). "At least 1,100,000 persons were killed or died in the camp. But if this number is regarded as a minimum estimate, what figure can we accept as a hypothetical ceiling? [...] about 1,350,000 [Jews], with the total number of Auschwitz victims reaching about 1,500,000" (p. 71-72). La phrase de la page 11 figure sur une carte insérée dans un chapitre signé de Israel Gutman, "Auschwitz – An Overview". Les phrases des pages 71-72 figurent dans un chapitre signé de Franciszek Piper, "The Number of Victims" (Israel Gutman and Michael Berenbaum, Anatomy of the Auschwitz Death Camp, op. cit., 1994). Auparavant, pour F. Piper, le chiffre des morts d'Auschwitz était de quatre millions (voy. note 7).
[21] "The figure of 4,000,000 victims is now recognized as 'emotional' and should really [be] more in the order of 1,000,000" (Jean-Claude Pressac, Auschwitz: Technique and Operation of the Gas Chambers, New York, Beate Klarsfeld Foundation, 1989, p. 264). "Auschwitz [...] où périrent environ 1.000.000 de juifs et de Polonais entre 1940 et 1945" (Le Dictionnaire des noms propres, Hachette, 1992). Pour l'évaluation de J.-C. Pressac en 1993, voy. note 23 et, pour son évaluation en 1994, voy. note 24. Pour l'évaluation d'un dictionnaire édité par Hachette en 1991, voy. note 8.
[22] "The stark and inescapable fact that 800,000 to 900,000 human beings perished in Auschwitz, its gas chambers and its camps" (Gerald Reitlinger, The Final Solution, London, Sphere Books, 1971 [1953], p. 500).
[23] "Total des morts : 775.000 [mais ce chiffre] peut comporter des lacunes. C'est pourquoi est à retenir actuellement le chiffre global de 800.000 victimes" (Jean-Claude Pressac, Les Crématoires d'Auschwitz. La Machinerie du meurtre de masse, éditions du CNRS [Centre national de la recherche scientifique], 1993, p. 148). Pour l'évaluation de J.-C. Pressac en 1989, voy. note 21 et, pour son évaluation en 1994, voy. note 24.
[24] "Total des morts : 631.000 – 711.000 ; [...] on évalue le nombre des victimes à 630.000 à 710.000" (traduction en allemand du précédent ouvrage : Die Krematorien von Auschwitz. Die Technik des Massenmordes, Munich, Piper, 1994, p. 202). Pour l'évaluation de J.-C. Pressac en 1989, voy. note 21 et, pour son évaluation en 1993, voy. note 23.
[25] Voy. F. Piper, op. cit., 1992, p. 12-13 ; les références au procès Höss sont fournies par l'auteur.
[26] Thomas Grotum, Jan Parcer, "Computer-aided Analysis of the Death Book Entries", Sterbebücher von Auschwitz. Death Books from Auschwitz. Ksiegi zgonow z Auschwitz, herausgegeben vom Staatlichen Museum Auschwitz-Birkenau, 3 Bände, München, Saur Verlag, 1995, I, p. 203-231.
[27] En 1983, G. Wellers n'imputait ni aux Polonais, ni aux Russes, ni aux communistes ce mensonge ou cette erreur aux dimensions spectaculaires. Il écrivait : "Depuis quelques années, ayant compris les difficultés de ce problème, et ayant retrouvé la lucidité du jugement, on évite d'avancer des chiffres, mais on sait que quatre millions de morts à Auschwitz est un chiffre exagéré, dû au traumatisme, au choc naturel, inévitable qui dominait le psychisme des survivants pendant les premières années après la fin de la guerre, après la fin de leur cauchemar" (G. Wellers, op. cit., 1983, p. 138-139). G. Wellers mettait donc en cause les "survivants", tout en oubliant de rappeler sa propre "estimation prudente" de 1973 (voy. note 15). En 1989, Y. Bauer accuse les "official Polish propagandists" ; il dit que "some Poles disseminate the wrong figures [...] in order to create a national myth" ; il dénonce "the Poles' concept of themselves as the crucified nation, the real sufferers of Europe" ("Auschwitz and the Poles/Fighting the distortions", The Jerusalem Post, 22 septembre 1989, p. 6). "The figure propagated by the Communist regime was that 2,000,000 Jews and 2,000,000 non-Jews, mainly Poles, were killed" (Ben Helfgott, Chairman of Yad Vashem Charitable Trust, London, The Independent, 3 August 1990). "The communists tried to 'de-Judaize' Auschwitz [...], said Lerman, who is also a member of the International Council of the State Museum of Auschwitz" ("The Polish communists' false Auschwitz story", The Philadelphia Inquirer, 29 mars 1992, p. A1, 10). Luc Rosenzweig met en cause "la vulgate national-communiste" ("Auschwitz, la Pologne et le génocide", Le Monde, 27 janvier 1995, p. 1).
[28] Voy. note 25. En outre, on remarquera, dans notre liste récapitulative des diverses estimations, que les juifs eux-mêmes ont souvent indiqué pour le nombre de leurs coreligionnaires morts à Auschwitz des chiffres supérieurs à celui de 1.500.000. Ils n'ont donc pas le droit d'imputer leurs propres exagérations à des non juifs.
[29] "In memory of the millions of Jews, martyrs and fighters exterminated at the Auschwitz-Birkenau camp by the Hitlerian race murderers, 1940-1945". Cette inscription figurait sur un monument bâti, d'après J.-C. Pressac, durant l'hiver 1963-1964 et plus tard (?) supprimé [subsequently removed] (J.-C. Pressac, Auschwitz: Technique and Operation of the Gas Chambers, New York, Beate Klarsfeld Foundation, 1989, p. 262-263).
[30] "I feel reasonably secure in placing the total in the range 100,000-150,000, probably closer to the former [...]. The number of Jewish dead of natural causes at Auschwitz seems less than 100,000" (Arthur R. Butz's review of Why Did the Heavens not Darken? The "Final Solution" in History, by Arno J. Mayer, The Journal of Historical Review, Fall 1989, p. 369-370 ; voy. aussi "Some Thoughts on Pressac's Opus/A Response to a Major Critique of Holocaust Revisionism", Id., May-June 1993, p. 26).
[31] En anglais : "Four million people suffered and died here at the hands of the Nazi murderers between the years 1940 and 1945" ; en allemand : "Martyrer- und Todesort von 4 Millionen Opfern ermordet von nazistischen Völkermordern, 1940-1945".