Soixante-douze ans après la date
fatidique du 8 mai 1945, qui a vu à la fois l’effondrement militaire du IIIe Reich et le vrai commencement de ce qu’on peut
appeler l’industrie, le commerce et la religion de « l’Holocauste »,
il est permis, quoi qu’en dise la loi, de dresser le bilan à ce jour d’une entreprise
d’intoxication des esprits comme l’histoire n’en avait encore jamais connu. Par
sa fulgurance, par son ampleur, par les moyens les plus modernes mis en œuvre
pour en assurer la diffusion dans le monde entier, cette entreprise a dépassé
tout ce que les autres périodes de l’histoire des hommes ont pu laborieusement inventer
en matière de propagande de guerre, de mensonges et de mythes. A certaines
heures, le succès, pour ne pas dire le triomphe, de la cause holocaustique est
parvenu à de tels sommets qu’on a pu craindre de voir s’installer pour toujours,
au moins dans le monde occidental, une croyance parfaitement sincère des
populations en une sorte de Sainte Trinité de « l’Holocauste des Juifs
d’Europe » durant la Seconde Guerre mondiale. Encore aujourd’hui à
l’école, au collège, à l’université, à la radio, à la télévision, au cinéma et dans
les journaux de grande diffusion, il s’enseigne que le Troisième Reich a conçu,
financé et perpétré une politique d’élimination physique des juifs, qu’il a,
pour ce faire, usé, en particulier, de chambres à gaz d’exécution et qu’il est ainsi
parvenu à tuer des juifs par millions (en général, six millions).
Sur ces trois points, les révisionnistes de
l’histoire de la Seconde Guerre mondiale ont emporté la partie et même haut la
main. Personne n’a été en mesure de prouver l’existence d’un seul ordre
d’extermination des juifs ; les tentatives pour nous présenter des ordres
rédigés par Heinrich Himmler, Reinhard Heydrich ou d’autres en un langage
« codé » ou « à décoder » ont échoué. Pour ce qui est des
prétendues chambres à gaz nazies, personne n’a pu décrire de façon technique et
scientifique soit la scène de crime, soit
l’arme du crime, ni n’a fourni une seule expertise médico-légale concluant à
l’existence d’une arme aussi prodigieuse.
Quant au total de millions de morts ou de « six millions de morts »,
il n’a jamais été prouvé.
Le IIIe Reich ne recherchait
pas « la solution finale de la question juive » mais « une solution finale territoriale de la question juive ». Après enquête préalable
sur les possibilités d’installation d’un foyer juif soit en Palestine, soit à
Madagascar, ces deux solutions avaient été écartées. La vraie solution serait à rechercher après la guerre. En attendant, il convenait de traiter les juifs
européens comme une minorité hostile ou possiblement hostile. Il fallait
concentrer une majorité de ces personnes soit dans des ghettos, soit dans des camps
de travail forcé ou de concentration. A Auschwitz, par exemple, on allait
établir un camp pour les hommes, un camp pour les femmes et un camp pour les
familles. Après la guerre, sortis de tant d’épreuves physiques et morales, les
survivants constitueraient une sorte d’« élite » (Auslese) qui, « à sa remise en
liberté, serait à considérer comme la cellule germinative d’un renouveau
juif » (bei Freilassung als
Keimzelle eines neuen jüdischen Aufbaues anzusprechen ist) probablement à l’Est de l’Europe. Cela dit, si
les Alliés y consentaient, l’Allemagne était prête à leur remettre tous ses
juifs mais à deux conditions rappelées encore en janvier 1945 par Heinrich Himmler à
Jean-Marie Musy, ancien président de la Confédération helvétique : 1) « Tout comme chaque immigrant aux
Etats-Unis doit verser mille dollars, chaque émigrant quittant le domaine de
souveraineté allemand devra également verser mille dollars » ; 2) « Il
doit être exclu que les juifs que nous laisserons sortir par la Suisse puissent
jamais être refoulés vers la Palestine. Nous savons que les Arabes, tout autant
que nous Allemands le faisons, refusent les juifs et nous ne voulons pas nous
prêter à une indécence telle que d’envoyer de nouveaux juifs à ce pauvre peuple
martyrisé par les juifs » (R. Faurisson, « Himmler rend compte de son entretien du 15 janvier 1945 avec Jean-Marie Musy au sujet des juifs », Ecrits
révisionnistes, tome VII, 26 juin 2008, p. 111-113).
Où et quand la rumeur de l’existence des
chambres à gaz nazies a-t-elle pris naissance ? A-t-elle d’abord été
inventée de toutes pièces en Grande-Bretagne par une officine que Churchill
avait créée en juillet 1940 et qui portait le nom de « Special Operations
Executive » (SOE) ou « Direction des actions spéciales » ?
Puis, a-t-elle été aussi entretenue par une autre officine, créée en août 1941
et portant le nom de « Political Warfare Executive » (PWE) ou
« Direction de la guerre politique » ? Oui, répondait pour sa
part Peter Rushton, un ancien étudiant en histoire de l’université d’Oxford,
dans un essai de 18 pages, qu’il me dédiait le 25 janvier 2017 à l’occasion de mon
88e anniversaire : « Britain’s
Rumour Factory [Fabrique de rumeurs en Grande-Bretagne]. Origins of the Gas
Chamber Story. An essay published in tribute to Prof. Robert Faurisson on his
88th birthday 25th January 2017 ». A l’époque,
il avait signé ces pages d’un nom de plume, espérant pouvoir un jour les signer
de son vrai nom. Il vient de m’apprendre à la fois que ce jour est arrivé et
qu’il compte publier une étude où il intégrera le résultat de nouvelles
découvertes.
A travers le monde, le nombre des
révisionnistes et de leurs publications va croissant grâce à Internet. La censure et la répression, si
déterminées soient-elles, resteront impuissantes. Elles ne feront que stimuler
le goût de chercher et le plaisir de trouver.
9 octobre 2017