Traduzione a cura di Germana Ruggeri
Sunday, September 17, 2000
Miti ebraici sui Giochi Olimpici di Berlino (1936)
Traduzione a cura di Germana Ruggeri
Jewish Myths about the Berlin Olympic Games (1936)
Le Monde, journal oblique (continued)
The Jewish athletes at the Olympics
The case of Marty Glickman
The case of Horst Wessel
Less lying propaganda?
September 17, 2000 (revised October 24)
Mythes juifs autour des JO de Berlin (1936)
avec addition du 19 juillet 2008
Les athlètes juifs allemands aux JO
Entente entre nationaux-socialistes et sionistes
L’essor du sionisme allemand en 1936
Le cas de Marty Glickman
Le cas de Horst Wessel
Moins de propagande mensongère ?
17 septembre 2000
Traduzione a cura di Germana Ruggeri
Thursday, September 14, 2000
Mon procès contre la revue "L’Histoire"
Je porte plainte contre Stéphane Khémis, directeur général de la revue mensuelle L’Histoire, pour publication falsifiée d’un texte que, conformément à la loi, je lui avais adressé en « droit de réponse ».
Dans la livraison de décembre 1999 de sa revue, S. Khémis avait publié un éditorial intitulé « Du négationnisme » et un article de Valérie Igounet, docteur en histoire, intitulé : « Le cas Faurisson / Itinéraire d’un négationniste ».
Cet éditorial et cet article m’ouvraient un droit de réponse, droit que j’entendais d’autant plus exercer que S. Khémis et V. Igounet me diffamaient.
Dans la livraison de janvier 2000, mon texte en droit de réponse était publié mais non sans de graves amputations et dénaturations. A cinq reprises il était tronqué et, au total, il était amputé de sa moitié. Aucune des cinq coupures n’était signalée au lecteur. L’usage, dans une publication qui se présente comme scientifique (la revue n’est-elle pas éditée par la « Société d’études scientifiques » ?), est de marquer les coupures de textes par le signe typographique des trois points placés entre crochets. La revue en question se pique d’observer cet usage puisque, aussi bien, dans l’article même de V. Igounet, paru le mois précédent, huit coupures étaient ainsi portées à l’attention du lecteur.
Non content, en un premier temps, de me diffamer et, en un deuxième temps, de falsifier mon texte en droit de réponse, on faisait suivre mon texte (et celui d’un autre révisionniste, Henri Roques) d’une « Réponse de L’Histoire » dénonçant les « élucubrations des assassins de la mémoire ».
On trouvera ci-jointes quelques pièces nécessaires à la compréhension de l’affaire. Il convient de savoir que, quelques mois après la parution de son article, V. Igounet allait publier un ouvrage de 700 pages, intitulé Histoire du négationnisme. Cet ouvrage s’achève sur un stupéfiant entretien avec Jean-Claude Pressac, auteur exterminationniste dont l’autorité avait été invoquée dans l’article de décembre 1999 à propos de la prétendue chambre à gaz d’Auschwitz-I. Pour leur malheur et pour leur courte honte, S. Khémis et V. Igounet, qui m’accusent d’être un « faussaire », avaient, à la fois pour me confondre et pour édifier le lecteur, jeté leur dévolu sur cette prétendue chambre à gaz homicide ; or, au moins depuis le 19 janvier 1995, avec la parution d’une enquête de l’historien Eric Conan dans le magazine L’Express, il est admis que, dans cette chambre à gaz emblématique, TOUT EST FAUX. Même les autorités du Musée national d’Auschwitz en conviennent mais elles le cachent aux touristes qui, par millions, continuent d’être abusés.
Comme j’ai été le premier au monde à découvrir cette supercherie et comme, après vingt-cinq années durant lesquelles on m’a obstinément accusé de mentir à ce sujet, on a fini par admettre que le faussaire n’était pas Faurisson, mais le Musée d’Auschwitz, on comprendra que j’accuse, à mon tour, la revue L’Histoire d’avoir pris fait et cause pour une imposture historique, reconnue comme telle, cinq années auparavant, par un historien de l’école officielle.
Pièces jointes
1° Lettre que j’ai adressée le 16 décembre 1999 au directeur responsable de L’Histoire. Elle contient mon texte en droit de réponse. J’ai placé entre crochets les cinq passages qui, sans qu’on en prévienne le lecteur, ont été oblitérés lors de la publication du texte dans L’Histoire de janvier 2000 ;
2° La page 68 de l’enquête d’Eric Conan sur la fallacieuse chambre à gaz que visitent des millions de touristes (L’Express, 19-25 janvier 1995) : « Tout y est faux » ;
3° Mon compte rendu de cette enquête sous le titre : « Les falsifications d’Auschwitz d’après un dossier de L’Express » (19 janvier 1995) ;
4° Mon article sur « Jean-Claude Pressac , version 2000 » (31 mars 2000), où je montre que l’ancien protégé de Serge Klarsfeld, de Denis Peschanski (CNRS), de François Bédarida (Institut d’histoire du temps présent) et de Pierre Vidal-Naquet (Ecole des hautes études en sciences sociales), opère une remarquable volte-face : il voue aux « poubelles de l’histoire » la grande majorité des « faits » dont s’est nourrie l’histoire officielle de la déportation ;
5° Mon compte rendu de l’ouvrage de Valérie Igounet : Histoire du négationnisme en France (5 mai 2000) ;
6° Pour le tribunal, un état des frais considérables qu’il m’a fallu jusqu’ici encourir avant même l’audience du 14 septembre 2000 ; une partie de ces frais est due à la dérobade de S. Khémis qui ne s’est ni présenté, ni fait représenter aux audiences où il était régulièrement convoqué.
14 septembre 2000
Tuesday, September 12, 2000
Emile Brami: «Histoire de la poupée»
On nous le dit: «Né en 1950 à Souk-el-Arba (Tunisie), Emile Brami est libraire à Paris. Histoire de la poupée est son premier roman» (Editions Ecriture, avril 2000, 187 p.).
Le héros du roman raconte son initiation au déduit par une certaine Maria qui, des années auparavant, dans un camp de concentration en lequel on reconnaît Auschwitz, avait officié au bordel du camp en qualité de prostituée. Un jour, à cette Maria, il était arrivé de tenter une copulation avec un cadavre: «Elle prit dans ja bouche et suça longtemps le sexe recroquevillé» (p. 119—120).
Le lendemain de son initiation, le jeune et «laid» garçon se retrouve avec Maria sur une plage. La femme lui confie une «moche» poupée qu’elle possédait au camp et, entrant dans l’eau, elle disparaît pour toujours dans la mer tunisienne.
Le héros, qui se dit juif et très malheureux, tient cependant à préciser:
[…] pas un membre de ma famille, aucun de nos proches, n’a eu à souffrir des persécutions hitlériennes. Mes parents vivaient à l’ouest de la Tunisie, dans un village proche de la frontière algérienne, ils ne virent pas un Allemand de toute la guerre. Quant à moi, je suis né en 1954. Je ne suis pas plus concerné par la tragédie de la déportation que n’importe quel être humain … ce qui est déjà beaucoup (p. 32—33).
A la fin du roman, une autre confidence nous est faite. Le héros ne s’entend pas trop avec son père, qui lui déclare:
Il faut que je te dise … je n’ai jamais compris cette manie que tu as de mentir tout le temps. Je ne t’ai pas élevé comme ça. On croirait que mentir est devenu une nécessité chez toi … (p. 184)
Voilà bien d’un père qui ne comprend pas son fils car si, effectivement, ce dernier a l’air d’un menteur ou d’un mythomane, c’est pour la bonne cause, celle de la Shoah, c’est-à-dire «la destruction méticuleusement voulue et scientifiquement organisée de millions d’êtres humains» (p. 22). Il nous le précise:
La Shoah […] dépasse de beaucoup les limites étroites, quoi qu’on pense, de l’imagination. — S’il ne s’agissait que de raconter, les survivants ont déjà tout dit, à chaud, avec de pauvres mots, des mots simples que transcendait cet incroyable calvaire qu’ils ont vécu comme des lapins aveugles, des chats décérébrés (ibid.).
Et puis, tout est juste provende à qui veut dénoncer les révisionnistes, «ces rats de l’Histoire qui chicanent sur le moindre détail, ergotent autour de la plus minuscule contradiction» (ibid.). On ne le connaît que trop, ce «travail de vieilles taupes des falsificateurs» (p. 24).
Sous le signe du «Shoah Business»
Le héros estime Primo Levi mais il ne l’envie pas puisque l’auteur de Si c’est un homme finit, semble-t-il, par se suicider; en revanche, il admire et envie Art Spiegelman, le créateur de la bande dessinée Maus, qui, lui, eut un sort beaucoup plus enviable puisqu’il édifia une fortune. Ce dernier, il faut en convenir, «n’évita ni l’afflux de dollars, ni une gloire fondée sur le martyre de ses parents», qui étaient des survivants de la Shoah:
Spiegelman, par un jeu de mots terrible, transforma le vieil adage du spectacle: «There is no business like show business» […] en: «There is no business like Shoah business» (p. 32).
Emile Brami, ou son héros, aspire à faire sienne cette maxime. Il caresse le rêve de devenir riche et connu comme Spiegelman. Ce ne sera après tout, pense-t-il, qu’une question «de force, de cynisme, de fausse vulgarité» (ibid.).
L’ouvrage, à mes yeux, mérite une invitation à la télévision chez Bernard Pivot et, peut-être, le Prix du premier roman à défaut du Prix Fémina.
Paru dans Rivarol le 13 octobre 2000, p. 10, sous le titre: «Mentir est-il devenu une nécessité?», amputé d’un fragment. Republié, complet, dans Etudes révisionnistes, volume I, 2001, p. 114—116.