Monsieur le Président-directeur général,
Vous voudrez bien, je vous prie, trouver ci-jointes les pièces suivantes :
– « Question à l'UNESCO au sujet d'Auschwitz » (six pages) ;
– « Question to UNESCO on the subject of Auschwitz » (sept pages).
Ces deux pièces – la seconde n'étant que la traduction de la première – sont datées du 1er juin.
Ainsi que vous pourrez le constater à la lecture de ces pièces, je vous avais saisi, par une lettre-fax en date du 23 février 1998, du grave problème, à la fois historique et déontologique, que pose la protection accordée par le Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO à la prétendue chambre à gaz homicide d'Auschwitz-I.
La réponse que m'a adressée, le 6 avril, le responsable du Centre du patrimoine mondial témoigne d'un malentendu.
C'est donc du responsable même de l'UNESCO que je me permets, respectueusement, d'attendre une réponse.
Veuillez recevoir, Monsieur le Président-directeur général, l'assurance de ma haute considération.
Robert Faurisson, 27 juin 1998
Commentaire du 6 janvier
2016
Jusqu’en 1990
les autorités du Musée d’Etat d’Auschwitz ont fixé le nombre des victimes du
complexe d’Auschwitz (39 camps) à 4 000 000. En 1990, sans crier gare et sans
fournir d’explication, elles ont retiré les stèles sur lesquelles figurait ce
chiffre. En 1995, un nouveau chiffre est apparu, celui de 1 500 000.
Aujourd’hui, le chiffre fourni par les autorités est d’« environ 1 100
000 » (voy., par exemple, Nombre record de visiteurs à Auschwitz en
2015, année du 70e anniversaire de sa libération, Rtl info, 4 janvier 2016). Sur pareil sujet, on traite les faits
avec la même désinvolture qu’on traite les chiffres. En revanche, le nombre des
pèlerins ou visiteurs qui se rendent sur les lieux pourrait être exact. En
2014, il avait été de 1 530 000 ; en 2015, il a été de 1 720 000.
Sur Auschwitz
ou Oswiecim aujourd’hui, voyez, de Florence Aubenas, A
Oswiecim, on voudrait oublier Auschwitz dans Le Monde du 27 janvier
2015.